Divine idylle

Coup de foudre de rêve.
Un mariage, des regards, quelques coupes de champagne, des textos, des diners et hop!

Les semaines passent dans la volupté, le désir, l'excitation d'une nouvelle conquète troublante. Elle se sent comme impératrice, conquérante, maîtresse femme.

L'amour c'est beau, on se sent bête, toute chose, tout ça, tout ça !
Sauf que Mademoizelle l'amoureuse est une catastrophe ambulante.
On aurait pu croire que tout se passerait bien et que l'amour comme un poison aurait anesthésié la machine à gaffes. Mais non - mais non... L'histoire commence...(vraiment)
Un jour d'automne, la belle attrappe un rhume. (Je vous rappelle qu'un rhume fait renifler ce qui n'est pas du tout glamour pendant un tête à tête car il y a toujours la tentation de s'essuyer avec la manche... si si c'est instinctif...) Résultat rendez vous annulé.
- "Je me languis de toi Le Chat et tralala"


Donc Monsieur Galant lui fait parvenir une couronne de roses (normal quoi) et bien évidemment Mademoizelle passe sa journée à tortiller son mouchoir en regardant niaisement le bouquet. Sauf que la vie n'est pas un conte de fées et qu'il y avait une méchante bête dans le bouquet et Mademoizelle se retrouve avec une blépharite aigüe (c'est sal allez voir).

Merci chéri : elle ressemble à Gizmo avec un supplément oeil qui coule. Miam !
Plus tard, Monsieur et Mademoizelle partent quelques jours pour une escapade gourmande chez Bernard Loiseau.
Ô bonheur ! Ô surmenage amoureux récompensé !
La chambre est belle, les draps sont délicats et la cheminée marche. Pinacle du romantisme : un calin sur le plaid devant un feu de bois.

- "Chic alors, préparons le foyer ! "

En attendant, ils vont diner et là surprise intestinale...Monsieur gargouille... pas bon, pas bon du tout !!! Après le diner (frugal pour Monsieur) elle se frotte délicatement les yeux. Lui part se réfugier là où on médite seul sur l'avenir du papier peint dans nos sociétés modernes (Bah quoi ?Vous ne vous posez pas la question? Avec les stickers en force on peut réfléchir!)

Elle tente d'écouter le crépitement des buches enflammées... Mauvaises idée, elle est allergique au feu de bois...
Résultat, les toilettes puent, abonnement renouvelé à l'Hotel Dieu pour une nouvelle allergie détectée, honte internationale réciproque.
Conclusion : C'est beau l'amour !

Cabaret

Caroline ta coupe de cheveux tue!

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Serial zippeur


Tout est dans l'art et la manière. On a le style ou on ne l'a pas.
Pierre expose fièrement quelques pièces très pointues :
un chapelet autour du cou
un maillot sportif bariolé
de véritables Santiags
et bien entendu le blouson moullant over zip !
Ultra canon en somme

Bain de minuit

Ma baignoire (minuscule) donne sur une fenêtre.

J'éteinds toutes les lumières, j'écoute Maria Callas et je regarde mes voisins (ça c'est pas très chic fille)

En attendant

Rose du désert

Voyager n'est pas se fuir, c'est se trouver.


Petite fille, elle se jurait secrètement d'aller voir le désert. Y faire face comme au vide, comtempler l'infini et carresser les dunes.
Mais le désert est cher et il peut être dangereux car les femmes seules sont souvent des prostituées. Tant pis, bouclettes au vent elle fonce.

Un jour elle est partie, comme ça, sans le sous, seule. Elle devait être seule pour le faire, plaisir égoïste. Elle voulait de l'aventure, prendre un risque, saliver de peur et rencontrer l'autre, elle.

Tout commence dans un bus puis un autre, les villages passent et elle se voit dans le reflet qu'elle regarde vaguement. D'un groupe à un autre, de maisons en maisons elle vivote grâce à la générosité des touristes et des habitants.

Arrivée dans un village tout proche du but, elle rencontre un groupe qui la mène à un campement bédouin pour touristes. Sans argent elle ne peut rester mais tente le coup et va voir le propriétaire.

Là, elle rencontre un vieux sage à la barbe blanche
- Je m'appelle Myriam, je viens réaliser mon rêve, je voulais voir le désert, j'y suis mais je n'ai pas d'argent pour dormir ici. Pouvez vous m'aider à réaliser mon rêve?
- Bien entendu, c'est ton rêve, pour rien au monde je n'aurais le droit de le gâcher. Je t'offre l'hospitalité, voici ta chambre, mange, dors, bois tant que tu veux et dans quelques jours tu repartiras la tête pleine de nouveaux rêves.

A dos de chameau elle partit, vit le désert, pleura et revint.

Les belles histoires existent encore...

Baby love

Comme c'est étrange lorsque parmi vos amies, la première annonce sa grossesse.

Lorsque elle m'a annoncé qu'ils vont être parents, j'ai vraiment senti comme une étape sociale de franchie. Bien entendu, elle a quelques années de plus que moi, il n'empêche que je me suis trouvée toute perturbée.

J'étais excitée, heureuse pour elle et en même temps c'est moi qui ai peur.

Peur de ce que cela veut dire, peur de cette prédestination, qui nous conduit presque toutes, un jour ou l'autre, à être mère. Peur de ce désir, en moi depuis toujours malgré les horreurs que je peux raconter.

J'ai aussi peur des mères au fond de moi je crois, elles deviennent si responsables alors que quelques semaines auparavant elles sont encore ces insouciantes qu'on appelle "mademoiselle". Désormais c'est Madame la mère.
C'est effrayant, c'est beau aussi, ce ventre qui enveloppe amoureusement cet amas de chair inconscient encore, si faible.

Alexia a un haricot d'un cm dans le ventre, fruit d'un amour, d'un désir, d'une attente. Géraldine, sent des coups de pieds, impatients de la rencontrer. Jezabel a rendez vous...

Deux secondes, je réalise...

Chaussures


La galette


Veni Vedi Gucci

De retour de Milan, je reste évidemment bouche bée face à cette beauté architecturale. Même leur cimetière à mis une claque monumentale à notre cher père Lachaise. Ces belles façades ornées, taillées, qui sentent bon le sud, ces balcons qui donnent envie de se prélasser le temps d'un petit déjeuner à la lumière d'un soleil matinal sont autant de preuves que le bon goût est un quotidien.

L'élégance est partout, ce qui me surprend c'est que dans n'importe quel quartier c'est le défilé. Tout commence dans l'avion où entre les mesures de sécurité et la distribution de rafraichissements on a droit à un défilé de mode sur l'écran escamotable.
Puis là c'est la folie, dans la rue je me trouve un peu pouilleuse car avec mon renard autour du cou je me trouve reléguée en deuxième division.
Des manteaux de fourrures en veux tu en voilà, des toques, des manchons, des sacs : Gucci, Dolce & Gabanna, Versace, Louis Vuitton, Chanel.
Les italiennes ne jurent que par la chaussure griffée. Et quand moi aussi je me laisse aller à quelques coups d'oeil dans les boutiques c'est avec un cocard que je reviens : C'est ULTRA cher !!!!!

Et ca brille dans tous les sens évidemment, le modèle basique NO way, la série limitée "glam-shine-shiny-disco-ball" SIIIII (au double du prix ovviamente zucchero)

Mais comment font les italiens???
Ils se privent toute l'année et se défoulent aux soldes... même pas, ils ont toutes les dernières tendances aux bras, aux pieds ou sur le dos.
Ils ne mangent pas et font des économies pour le must have de la saison? Non non ils sont même un peu gras parfois...
Ils allument souvent des cierges au Duomo? Peut être... Bon direction le Duomo je vais adresser une prière :
Au nom de Chanel, Louis Vuitton et du Saint Gucci... Amène !!!!

Bonne année