Les aventures de Cléopatre et Napoléon

Non,non, ce n'est pas un anachronisme. En tant qu'illustre historienne, je vais vous raconter comment j'ai vraiment passé une soirée pas du tout glamour.
Excitée par mes préparatifs, je m'apprète méticuleusement pour que la ressemblance soit convainquante. Eh oui, j'assume total, j'allais à une soirée déguisée. Si, si, c'est très chic fille, c'est moi qui le décrète ... (Une semaine plus tôt j'avais réservé un costume qui tuait la mort ! Tauge drappée, brassard, perles dorées dans les cheveux, diadème serpent : la totale.)
Tandis que j'appliquais méticuleusement mon eye liner version Elisabeth Taylor, mon amoureux ajustait son bicorne. (Oui, j'ai essayé de le convaincre pour César mais ça n'a pas marché, faut dire que j'ai tout de même échappé au policier... )
ViiiiTE, un dernier coup de Terracotta, le taxi nous attend.

Là, on court, on claque la porte et.....
MERRRDE!!! ma clé est restée sur la porte à l'intérieur... Là, mon Empereur n'a qu'une seule envie c'est de m'encastrer dans le mur façon Kheops revival...
Résultat après avoir appelé 118-"toutouyoutou", on a reçu un bon serrurier bien grassouillet qui nous a cordialement défoncé la porte pour la modique somme de 1000€.
Du coup on a passé une soirée mémorable avec les fesses d'Albert le serrurier, plutôt qu'à défier l'Histoire en nous joignant à des gladiateurs, Dracula et Maya l'abeille.

De l'art de la tragédie - incident dans le métro


Hier, après ma soirée "finale de la nouvelle star" chez une copine, je rentre tranquillement, bouclette au vent et me dirige vers le métro.
Pour deux stations, je me dis que c'est pas la peine de m'assoir et que c'est l'occasion de faire de ma gym : contraction des fesses et des abdos entre les stations (explications dans le supplément minceur Biba du mois d'Avril) Oui, je sais on dirait que j'ai des spasmes mais tant pis !

Soudain, je vois une grande lumière, quelque chose explose au même moment. La détonnation est si forte que le wagon complet se met à hurler et tout le monde se couche à terre. Moi (déçue que Benjamin ait perdu) je ne réalise pas et c'est mon voisin qui se jette sur moi pour me protéger et me plaquer contre le sol.(le monsieur devait bien peser 100kg... je continue le sport) Au passage, ma tête tape contre les portes en métal... pas cool ! Les gens crient "à la bombe".

Les gens hurlent de plus belles lorsque le wagon se remplit d'une épaisse fumée noire, que des débris rentrent par les fenêtres et que pour seule lumière quelques flammes viennent nous taquiner.

J'y crois pas, la défaite de Benjamin aurait entraîné un attentat sur ma ligne ? Peut être parce que je n'ai pas voté...
Finalement, notre calvaire prend fin. Le machiniste, que je pensais mort, fait avancer le train jusqu'au quai et annonce que ce n'est qu'un "incident technique lié à un court circuit". Et moi qui me voyais déjà héroïne rescapée... pfff
Quelle jungle !